Chez les plus de 60 ans, 1/3 des chutes sont à l’origine d’une hospitalisation et la chute reste la première cause d’entrée en institution et de perte d’autonomie.
PREVENTION DES CHUTES
Elles peuvent avoir des conséquences graves (blessures, fracture du col du fémur ou de la hanche, perte de confiance en soi…) qui accélèrent le déclin des capacités fonctionnelles lié au vieillissement.
La chute, qui correspond à l’action de tomber au sol indépendamment de sa volonté, résulte souvent de plusieurs facteurs :
- Déficiences sensorielles,
- Déficiences neuromusculaires et ostéoarticulaires
Par exemple, un trouble de la vision entraine une diminution de la capacité à identifier des obstacles. Avec une prise de conscience environnementale et un renforcement musculaire, le patient âgé acquerra une meilleure anticipation de ses déplacements.
Le kinésithérapeute joue un rôle clé dans la prévention des chutes. En effet, il va aider le patient à augmenter sa force musculaire afin d’anticiper et de maîtriser ses déplacements.
Il établira un programme d’entrainement à l’équilibre et permettra l’acquisition de techniques de redressement et d’accroupissement en toute sécurité. Dans ce cadre, l’exercice le plus réalisé est l’assis debout, tiré des mouvements quotidiens.
De plus, le kinésithérapeute interviendra également sur l’acceptation de la chute comme un élément possible de la vie pour minimiser son impact psychologique.
Enfin, il pourra sensibiliser aux différents facteurs de risques de chute : médicaments, environnement, lien social…
Ainsi, en permettant le renforcement des personnes âgées et prévenant du risque de chute, la kinésithérapie aide les personnes vieillissantes à demeurer actives physiquement, mentalement et socialement.