

Les mobilisations en kinésithérapie reposent sur l’utilisation du mouvement comme moyen d’améliorer la santé ou le rétablissement d’une blessure ou d’un dysfonctionnement. Il existe plusieurs types de mobilisations:
Comme son nom l’indique, ce sont les mobilisations dans lesquelles le patient ne mobilise pas volontairement le segment affecté. Par exemple, si la blessure est à l’épaule, elle ne se mobilise pas activement mais c’est le kinésithérapeute qui effectue les mobilisations, sans la participation volontaire du patient.
Il existe également la possibilité d’exercices soi-disant passifs ou auto-assistés. Dans le cas précédent, le patient ne mobilise pas l’épaule blessée de manière active, mais il est aidé par un système externe qui effectue la mobilisation sans la collaboration active du patient.
Et il y a le cas des mobilisations passives forcées, où il y a une limitation (par exemple, après avoir été relâché, ou après avoir perdu l’élasticité des tissus) qui est susceptible d’amélioration, grâce à des mobilisations qui vont au-delà de la limitation, en essayant de retrouver une mobilité normale.
Dans ce dernier cas, il est indispensable que le kinésithérapeute prenne bien ses valeurs et s’assure de ne pas appliquer de mobilisations excessives qui pourraient être contre-productives.
Il est appelé actif car le patient effectue un mouvement volontaire et la mobilisation du segment affecté entre en jeu avec la contraction volontaire nécessaire des muscles. Il existe plusieurs types de mobilisation active:
La mobilisation, dans toutes ses variantes actives et passives, est un élément clé de la kinésithérapie, avec un grand potentiel de guérison des blessures. Au début, cela peut sembler une technique simple, mais elle est toujours précédée par une bonne évaluation, en fait la mobilisation est vraiment utile pour s’améliorer spécifiquement après une blessure.