La fibromyalgie est une pathologie que l’on retrouve dans le groupe des rhumatismes. Cette maladie se caractérise par une douleur que ressentent les patients de façon généralisée, au niveau des muscles. Les symptômes de la fibromyalgie se traduisent souvent par une hypersensibilité lors du toucher, des maux de tête, des douleurs qui parfois partent de la tête aux pieds, des troubles de sommeil, des raideurs, une fatigue fréquente, etc.
La fibromyalgie, selon la Classification internationale des maladies, est décrite comme une maladie chronique dont l’origine n’est pas encore connue à ce jour, et qui entraîne une douleur faible. A ce seuil, on associe cette douleur à une raideur et une sensibilité des muscles, qui s’accompagnent souvent d’une fatigue générale, de troubles du sommeil, de maux de tête et de pertes de mémoire.
L’OMS à reconnue en 1992, que la fibromyalgie existe, en tant que maladie. Toutefois, il faut savoir que les médecins n’arrivent pas encore à en connaître la cause. Aussi, les polémiques à ce sujet sont nombreuses dans le monde des scientifiques. On soupçonne des anomalies au niveau du système nerveux, des perturbations dues aux hormones, ou à la génétique peut-être. On pense également à des données extérieures, comme un traumatisme par exemple.
Les bienfaits de la thérapie manuelle chez les patients de fibromyalgie
La thérapie manuelle fait du bien au corps, et permet de soulager efficacement les symptômes de la fibromyalgie, et même de la guérir. Plusieurs spécialistes peuvent se charger des patients. Il s’agit des ostéopathes, des étiopathes, des kinésithérapeutes, etc. A l’aide de massage et d’exercices adaptés, ils arrivent à soulager le patient. Il existe plusieurs thérapies manuelles selon le spécialiste, dont les principales thérapies manuelles sont : la chiropraxie, l’ergothérapie, de la kinésithérapie, de l’ostéopathie et pour les autres. Il y a aussi, l’acupressure, la biokinergie, le drainage lymphatique, l’étiopathie, la fasciathérapie, et la technique Bowen
Effets de la thérapie manuelle dans la régénération musculaire
Un groupe piloté par David J. Moone a évalué en 2016, la régénération de muscles gravement blessés, grâce à des compressions mécaniques cycliques. Ces dernières sont conduites par l’utilisation conjointe d’aimants externes et de ferrogels biphasiques, et ont comme mode alternatif de délivrance, plusieurs facteurs de croissance, tels que l’insuline. Pour le facteur de croissance ou IGF, le facteur de croissance des fibroblastes-2 ou FGF-2, entre autres. Cette étude s’était basée sur l’observation du fait que le muscle squelettique et les ellules satellites, sont sensibles aux signaux biophysiques micro-environnementaux, comme par exemple le chargement mécanique et l’activation de pro-géniteurs, le tout, combiné à l’étirement.
Pour le traitement, cela consistait à stimuler à 1 Hz pendant 5 min, et ce toutes les 12 heures, en approchant et en rétractant un aimant, du muscle antérieur du tibial, au ferrogel qui est implanté par voie sous-cutanée sur un modèle murin d’ischémie. Le modèle murin a été induit par la myotoxine. Les muscles endommagés dans ces modèles entraînent une nécrose musculaire importante, une fibrose et une perte de la fonction contractile, si elles ne sont pas vite prises en charge.
Selon des résultats d’un test sur des souris, deux semaines après les traitements, les souris ont présenté une taille de fibre musculaire moyenne, qui est supérieure à celle des fibres non traitées, ainsi qu’une force contractile maximale trois fois plus grande. Cela montre une régénération musculaire plutôt efficace. Cependant, on peut constater que l’effet ne concerne que la partie traitée et conduit à une réduction des macrophages M1 dans les tissus. Ce qui suggère un rôle immuno-modulateur puissant pour les compressions mécaniques cycliques. Ce traitement conduit à une hausse temporaire de la concentration en oxygène intramusculaire, qui reste élevée jusqu’à la fin de la stimulation. Toutefois, le traitement n’a eu aucun impact sur l’angiogenèse selon la densité capillaire moyenne non modifiée dans les sections musculaires, et aucune différence n’a été constatée pour le marqueur endothélial.
Impact de la thérapie manuelle sur le soulagement de la douleur
Au 19e siècle, le premier modèle animal de nociception a été décrit, et depuis cette époque, plusieurs interventions et stratégies ont été utilisées pour simuler le mécanisme de la blessure. Parfois, il s’agit d’interventions mécanique, thermique, neuropathique, inflammatoire ou autre, sur le tissu atteint. Par exemple, les modèles neuropathiques sont générés par une chirurgie de ligature du nerf spinal, une constriction chronique ou une lésion du nerf sciatique ; tandis que la douleur inflammatoire se produit généralement par injection de différentes substances telles que la capsaïcine ou l’adjuvant complet de Freund, ou le carraghénane irritant.
Récemment, des modèles de rongeurs imitant les signes et symptômes de la fibromyalgie, ainsi qu’une hyperalgésie persistante sans lésion manifeste des tissus périphériques, et aussi du syndrome de fatigue chronique, y compris une allodynie mécanique, et une hyperalgésie sans signes d’inflammation ni de lésions, mais une microglie activée ont été développé. Alors que de différentes méthodes, telles que des insultes musculaires répétées avec des injections d’acide, l’appauvrissement en aminés biogènes et le stress, ont été utilisées pour le premier modèle, qui est un stress continu multiple, logé dans une cage avec une faible quantité d’eau faisant 1,5 cm de profondeur a été utilisé pour la seconde. Bien que ces modèles reproduisent certains des symptômes des patients atteints de fibromyalgie et de syndrome de fatigue chronique, ils ne reproduisent probablement pas ces maladies complexes. C’est pour cette raison qu’il est recommandé de faire preuve de prudence au moment de la traduction des résultats à la clinique.
Le meilleur accès aux soins avec la kinésithérapie à domicile pour les personnes avec limitation d’autonomie
La fibromyalgie provoque en générale des contractures musculaires, qui souffrir les patients. Les séances avec le kiné permettent aux patients d’être soulagés, à travers des massages et des exercices. La kinésithérapie est souvent prescrite par le médecin traitant, en complément du traitement en cours. Selon le cas, le kiné peut se déplacer au domicile du patient, pour y faire les séances de massages et d’exercices. Cela arrive souvent, lorsque le patient est dans l’incapacité de se rendre chez le kinésithérapeute.