Il est vrai que la rééducation précoce n’a pas d’effets significatifs sur la durée du séjour du patient critique, et sur le nombre de cas de faiblesses acquis dans l’unité de soins intensif. Toutefois, la rééducation précoce a eu un impact non négligeable sur l’état fonctionnel du patient critique, sa force musculaire, sa durée de la ventilation mécanique, sa capacité à marcher à la sortie de l’hôpital et il acquiert également une meilleure qualité de vie.

La réadaptation et la mobilisation précoce sont alors associées à une probabilité accrue pour le patient, de pouvoir marcher plus longtemps à sa sortie. La rééducation précoce est attribuée à une augmentation de la capacité fonctionnelle et de la force musculaire du patient critique. Sa distance de marche se trouve être améliorée et il bénéficie d’une meilleure la qualité de vie, liée à la santé. Un cycloergomètre et une stimulation électrique peuvent être utilisés pour maintenir la force musculaire du patient critique. Il faudra plus de recherches pour pouvoir établir des preuves plus solides.

Le concept de mobilisation précoce. Le concept de mobilisation précoce est très vaste, complexe et interdisciplinaire. En effet, ça consomme de l’énergie et comporte des aspects physiques et psychologiques. Cela comprend des activités qui produisent des mouvements comme : pratiquer de l’exercice actif dans les membres, bouger activement, se rouler dans le lit, s’asseoir au bord du lit, ou autres. La mobilisation est définie en générale comme une activité physique qui, lorsqu’elle est exercée avec une intensité appropriée, elle peut procurer des bienfaits physiologiques à l’organisme du patient, en agissant sur la circulation, la perfusion centrale et périphérique, la ventilation ou l’état de conscience. Le terme précoce désigne les activités qui sont menées à partir de la stabilisation physiologique initiale, et qui se poursuivent pendant le séjour en unité de soins intensifs (USI).

La mobilisation précoce des patients est une méthode sûre, réalisable et qui donne des résultats positifs chez les patients en USI. Toutefois, cette pratique n’est pas répandue à toutes les unités. Dans la littérature on trouve diverses thérapies de mobilisation et des revues systématiques antérieures. Trois parmi eux étudient les effets de la rééducation précoce sur des patients se trouvant sous ventilation mécanique. Une autre des thérapies se focalise sur des interventions qui visent à prévenir le conflit. Il y en a aussi qui examine les interventions servant à améliorer la capacité physique des patients critiques, qui parviennent à survivre à leur maladie. Analyser les effets de la mobilisation précoce chez les patients gravement malades, est d’une importance capitale, et le but de la revue systématique, est de passer en revue la littérature traitant de la réhabilitation et de la mobilisation précoce.

Les bénéfices des mobilisations précoces dans un état critique

Lorsqu’un patient a subi une hospitalisation et/ou a été alité pendant une longue durée, cela peut avoir de sérieuses conséquences sur son bien-être et sur sa santé. En effet, rester couché de façon immobile pendant longtemps, entraîne le risque de formation de caillots de sang dans les poumons du patient. Cela peut également entraîner des complications sur la peau, la diminution de force, la perte de la masse musculaire, des complications respiratoires, l’incontinence, et biens d’autres choses.

Il est alors très important de faire faire des mouvements aux patients, et le plus tôt est le mieux. D’ailleurs, il est souhaitable de commencer pendant l’hospitalisation, que d’attendre forcément, qu’il soit libéré. La mobilisation précoce permettra alors au malade de débuter ses séances de rééducation, bien plus tôt. Cela apportera une amélioration à sa convalescence, qui s’en trouvera accélérée, par une stimulation de la circulation sanguine. Aussi, la mobilisation précoce réduit chez les patients alités longtemps, les risques d’infections et de complications diverses.

La réhabilitation et la mobilisation précoce du patient, consistent à lui faire faire des exercices de positionnement, ainsi que de repositionnement. Il s’agit également d’activités physiques, et le patient est encouragé à passer plus de temps, en dehors de son lit d’hospitalisation. Il est encouragé à essayer de se mettre en position debout, de marcher, d’exercer les gestes normaux du quotidien. Toutefois, cela demande de l’assistance physique, pour éviter des risques de chutes et autres.

Cette assistance est fournie par le personnel du centre de santé ou un kinésithérapeute. Elle consiste par exemple à aider le patient à se mettre en position assise et à le soutenir. A aider le patient dans ses divers déplacements, et à changer de position. A l’aider à travailler son équilibre à se mettre en position debout ou en position assise, selon le cas. A tester ses réactions, les réflexes et les réponses qu’il peut avoir. A l’entraîner à remarcher, à faire des exercices dans un lit.

Mobilisation précoce, grâce à la kinésie à domicile pour les patients critiques

Pour une mobilisation précoce à domicile, le masseur-kinésithérapeute est le professionnel qui peut aider le mieux. En effet, il est spécialisé dans la rééducation du corps, et il saura aider le malade à avoir un bon maintient et à récupérer facilement sa capacité à faire des mouvements. Le masseur-kinésithérapeute à un rôle important à jouer pour les patients critiques. Déjà, les médecins le prescrivent à leurs patients critiques, et il travaille en collaboration avec le personnel soignant. La prise en charge que le kiné proposera à son patient, dépendra de plusieurs facteurs dont : l’âge du patient, la maladie dont il souffre, son état physique général, et autres.

Lorsque le kiné prend en charge le patient, le travail peut commencer bien avant que le patient ne rentre chez lui. Sinon, cela se passe habituellement au cabinet du kinésithérapeute selon un programme préétablit. Toutefois, chez les patients critiques à mobilité réduite, le kiné peut se déplacer chez eux, et leur faire faire des séances de rééducations, à domicile. Notons que cela peut parfois générer des difficultés, à cause du manque de matériels adéquats.

Le kiné va aider et encourager le patient à faire une activité physique régulière adaptée. Cela permettra au patient d’habituer son corps de manière progressive à l’effort.