Aux États-Unis, près de 800.000 personnes âgées de la soixantaine subissent un AVC ordinaire ou récurrent chaque année. La prédominance des accidents chroniques dans cette partie du globe est estimée à 7 millions environ. Avec le vieillissement des populations, le nombre de personnes affectées pourrait augmenter dans le futur.

Bien que les soins prodigués dans ce cadre aient été améliorés, plusieurs patients souffrent d’un problème de handicap après un AVC. Seulement 12% des personnes atteintes ont la capacité d’effectuer les activités basiques de la vie quotidienne, telles que les soins personnels et l’alimentation. Le reste des patients n’ayant pas pu recouvrir leurs capacités font face à une perte de mobilité et d’autres conséquences qui leur rendent la vie difficile. Ces patients sont alors obligés de recourir à une assistance humaine.

Quelles sont les séquelles après un AVC ?

L’accident vasculaire cérébral (AVC) résulte d’une défaillance de la circulation sanguine. Ce défaut affecte une partie du cerveau et produit des conséquences directes sur les compétences contrôlées par cette partie du cerveau. Les séquelles après ce type d’accident peuvent être très graves sur le bien-être et la qualité de vies des patients

L’AVC est responsable de handicaps moteurs chroniques. Les patients touchés sont régulièrement hospitalisés pour des problèmes neurologiques. L’accident affecte la plasticité neuronale et altère surtout les fonctions motrices en entrainant une paralysie complète ou une hémiplégie. Ce dernier terme désigne la paralysie d’un ou de plusieurs parties du corps. Le patient peut alors présenter une incapacité à garder son équilibre et des troubles de la mémoire dans certains cas.

L’aphasie, entendue comme l’ensemble des troubles de la communication linguistique et de la compréhension, est l’une des répercussions graves des AVC. À ces maux s’ajoute la possibilité de perdre les facultés sensorielles, de présenter des troubles visuels et des perturbations du mécanisme de déglutition. Il faut noter que ces dernières années en Europe, le nombre de décès dus aux AVC a considérablement diminué grâce à une pratique intense de la kinésithérapie.

L’influence de la kinésithérapie sur l’amélioration de la santé après un AVC

Afin de diminuer la gravité de l’impact et prévenir les risques de ce type d’accident, la kinésithérapie s’impose. La kinésithérapie joue un rôle important dans la guérison de plusieurs pathologies affectant les aptitudes fonctionnelles. Les AVC n’y font pas exception lorsque le patient suit des séances régulières de kinésithérapie.

D’après une nouvelle étude, les AVC et leurs séquelles sont plus graves chez les personnes ne pratiquant aucune activité physique ou les personnes atteintes de fibrillation atriale ou auriculaire. Dans tous les cas, il est prouvé qu’un programme d’exercices exécutés sous le suivi d’un kinésithérapeute est très utile dans la rééducation des patients. En effet, la kinésithérapie favorise l’angiogenèse cérébrale et la plasticité neuronale tout en diminuant l’excitotoxicité et l’inflammation.

Les exercices à effectuer induisent des neuroprotecteurs endogènes qui améliorent à court terme l’activation des muscles affectés et diminue à long terme le risque d’AVC. Ils constituent également des outils de détection de dysfonctionnements fonctionnels, avertissant sur la survenue éventuelle d’un AVC. Pratiquée de manière régulière, la kinésithérapie permet de diminuer la gravité des conséquences d’un AVC.

D’après des études réalisées sur l’économie les patients soignés à domicile dépensent moins pour l’état et présentent de meilleurs résultats. Les services de kinésithérapeute à domicile, pourrons vous permettre de recevoir des soins dans un cadre agréable et familier..