Dans certaines conditions, les fonctions du cerveau peuvent s’altérer. Les impacts de cette dégradation sont graves et obligent les victimes à vivre une situation très difficile. C’est le cas de la maladie de Parkinson qui résulte de la dégénération des cellules qui produisent la dopamine. Cette substance est en effet responsable des mouvements et du plaisir. Afin d’éviter la situation invalidante qui arrive progressivement, il est nécessaire d’associer au traitement normal, un programme de réentraînement à l’effort.

Cette maladie survient généralement après 50 ans. À part l’Alzheimer qui fait également ravage sur la santé, c’est l’affection neurodégénérative la plus fréquente. Elle se caractérise par une interruption de la transmission neurologique, due à l’absence de la dopamine dans le cerveau. Les personnes affectées par le Parkinson présentent une lenteur dans la coordination de leurs mouvements. Encore appelée akinésie, cette lenteur s’ajoute à la rigidité musculaire.

Le patient ressent aussi de fortes tensions dans les muscles, ce qui l’emmène à avoir une posture voutée pour diminuer la douleur. Le tremblement au repos ou au début d’un mouvement est le symptôme le plus connu. Cependant, il ne touche pas tous les malades. Ceux qui subissent ce malaise ont des difficultés à écrire et à effectuer certains gestes. Ils peuvent avoir des problèmes d’équilibre, un trouble du sommeil, la fatigue, la confusion et l’anxiété.

La maladie de Parkinson peut être causée par une exposition aux produits chimiques ou une mutation de gènes spécifiques. L’âge est considéré comme le premier facteur de risque, mais il arrive que des personnes de moins de 40 ans soient atteintes. Dans ce cas, on parle de Parkinson précoce et les individus sont souvent plus réceptifs aux divers traitements que les personnes âgées. Les thérapeutiques médicamenteuses ne contrôlant pas totalement la maladie de Parkinson, l’entraînement à l’effort apparaît comme une méthode efficace pour se sentir mieux.

Les bénéfices de l’entraînement de la force avec le kiné

La maladie de la substance noire n’est pas curable, mais les symptômes peuvent être soulagés. Les traitements initiés dans ce cadre impliquent la prise de substances qui simulent l’effet de la dopamine. Il est également possible de freiner et non d’arrêter la destruction des cellules. Cependant, la kinésithérapie et l’exercice physique sont des mesures non médicamenteuses à ne pas sous-estimer pour mieux vivre malgré la maladie de Parkinson.

Les exercices dont il s’agit ont pour but principal d’apprendre au patient à utiliser sa force. Il est question d’effectuer des étirements et des renforcements musculaires. Ils servent à diminuer le déséquilibre entre les muscles ouvreurs et les muscles antagonistes responsables des mouvements de fermetures. Ceci favorise aussi les mouvements rapides en flexion ou en extension.

La kinésithérapie permet d’effectuer des programmes d’exercices visant à faciliter la réalisation de mouvements de grande amplitude. Ces exercices améliorent les capacités d’adaptation à l’effort, la force musculaire, la posture et l’équilibre des patients atteints de Parkinson. D’autres stratégies cognitives, sensorielles et comportementales peuvent être associées pour de meilleurs résultats.

La meilleure accessibilité à ce soin avec le service de kinésithérapeute à domicile

 Le kinésithérapeute est en mesure de choisir les exercices, leurs séries de répétitions ainsi que leur fréquence, en fonction de l’évolution de la maladie. En effet, le professionnel doit tenir compte des doléances et de la capacité du patient pour définir l’intensité et les horaires d’entraînement. Choisir les services d’un kinésithérapeute à domicile est alors le meilleur moyen de fournir un traitement personnalisé au malade.

Le soulagement de la maladie de Parkinson implique une attention particulière de la part du kinésithérapeute qui doit s’assurer d’effectuer un travail de mobilisation générale. La proximité relationnelle instaurée par le kiné favorise la communication et permet au malade de s’exprimer librement, afin que les séances se déroulent dans les meilleures conditions.

Le programme d’exercice doit être enclenché au plus tôt et prolongé. Pendant ce temps, être dans son cadre habituel et près de tout ce qu’il aime joue un grand rôle dans la volonté du patient à se concentrer sur sa récupération.