La maladie d’Alzheimer résulte de l’accumulation anormale d’éléments chimiques, qui vient détruire de manière progressive, les capacités intellectuelles et la mémoire du patient. On parle alors de syndrome de déclin cognitif et fonctionnel. La maladie d’Alzheimer, a toujours été traitée par les médicaments. Toutefois, la plus part du temps, ce traitement entraîne des retards cliniques, quand les patients âgés ont des problèmes de déclin cognitif de la fonction exécutive, de la mémoire du travail, et de la mémoire épisodique.
Depuis un certain temps, il tend à être prouver que des exercices physiques peuvent apporter une amélioration à la déficience cognitive des patients âgées, d’autant plus que le traitement standard à des insuffisances, au moment où la maladie d’Alzheimer est à son stade préclinique. Il faut savoir qu’au stade préclinique, grâce à la neuroplasticité, le processus de neurodégérescence peut commencer par s’inverser. Alors, dès que le stade préclinique de la maladie est déclaré, il faudra pousser le patient à faire de l’exercice. Une bonne santé chez les personnes âgées qui ont un risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer, peut conduire au ralentissement de cette maladie et permettre un traitement non médicamenteux, plutôt prometteur.
Notons que maladie d’Alzheimer sera à ce rythme, en 5e position parmi les maladies qui causent le plus de décès chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Aussi, à travers le monde entier, il y aura selon des estimations, environ 115 millions de patients de la maladie d’Alzheimer, d’ici une trentaine d’année.
Une meilleure qualité de vie grâce à des séances avec le kiné
Des études tendent à prouver que des exercices d’aérobic peuvent améliorer les fonctions cérébrales, et atténuent le déclin du corpus callosum, qui est dû à l’âge avancé. Une forte capacité aérobique conduit à la diminution de la dégradation de l’hippocampe. Cela conduit également à l’augmentation du volume de l’hippocampe, et permet aussi une amélioration des performances de la mémoire spatiale. Ces exercices sont faits chez le kinésithérapeute, et les patients qui font des séances d’exercices de niveaux élevés, arrivent produire de meilleures performances concernant la cognition globale, mais aussi, le fonctionnement exécutif.
Notons que les exercices de résistance marchent en tant qu’approche, pour améliorer la cognition. Effectuer des entraînements en résistance pendant un an, une ou 2 fois chaque semaine, conduit le patient à pouvoir marcher un peu plus vite. Cela lui permettra aussi de diminuer les risques de chutes, et ainsi, d’avoir une meilleure qualité de vie.
Des exercices à pratiquer grâce à la technologie
Les exercices conseillés en cas de maladie d’Alzheimer, sont les exercices cognitifs et physiques, de façon progressive, selon l’état du patient. Selon des études, l’association des exercices physiques et mentaux, peuvent avoir un plus grand impact, que l’un seulement des exercices. Selon ces mêmes études, le déclin cognitif à plusieurs causes. Aussi, effectué une seule intervention ne sera pas suffisante.
Avec l’évolution de la technologie, il y a aujourd’hui l’exergaming, où les patients pourront faire de l’exercice physique, dans une réalité virtuelle. Cela leur apporte une stimulation cognitive, au cours de l’activité. Ainsi, pendant le cyclisme stationnaire par exemple, ils auront des visites mais dans la réalité virtuelle. L’exergaming, aide les patients à améliorer la fonction exécutive du patient, mais aussi son état clinique, si sa déficience cognitive est légère. L’exergaming permet plusieurs autres améliorations. Ainsi, il permet l’amélioration de la fonction physique, et l’amélioration de la vitesse du traitement.
Afin d’apporter de l’amélioration sur des capacités telles que la mémoire du travail, la mémoire épisodique ou la fonction exécutive, les exercices physiques et cognitifs faits en même temps, ont une plus grande potentialité à marcher. La fonction cognitive frontale, ainsi que la démarche s’en retrouvent également améliorer. Le système d’exercice physique et cognitif interactif appelé iPACES, se sert du neuro-exergaming un appareil conçu pour pouvoir former la cognition. Les personnes âgées qui l’utilisent, s’entraînent à un exercice physique où ils pédalent, en dirigeant leur vélo stationnaire, tout au long d’une piste cyclable. Cela leur fait atteindre une fréquence cardiaque donnée, tout en s’amusant. On peut donc dire que l’exercice par le neuro gaming produit des effets positifs, plus élevés par rapport à ceux fait grâce à l’exergaming simple, ou au neurogaming. Ainsi donc, il vaut mieux les associés pour plus de résultats probants, surtout que ces exercices pris de manière séparée ne produisent pas d’avantages importants pour le patient.
Afin d’observer les effets synergiques des activités, lorsque l’on associe le physique et le mentale chez les patients âgées, un essai clinique a été réalisé sur des participants, par la JAMA. Il a été prouvé alors que l’intensité de l’exercice réalisé, et sa quantité, ont bien plus d’importance que le genre d’activité qui a été pratiqué.
La kinésithérapie à domicile pour un meilleur accès aux soins
Pour les patients malades de l’Alzheimer, le kinésithérapeute à un rôle important. Déjà, il suit le patient tout au long de sa maladie et son rôle va changer, selon l’état que présente le patient. Au début, il aide surtout le patient à exercer ses fonctions d’équilibres, et ses facultés motrices. Ce sera donc un entraînement fréquent, pour que sa capacité à se déplacer soit maintenu en bon état.
Lorsque le patient ne pourra plus se déplacer aisément, il le fera alors de moins en moins. Alors, ses membres risquent l’engourdissement, et à la longue, ses tendons peuvent se rétracter. C’est surtout à ce moment, que le kiné peut venir faire faire les exercices à son patient, pour lui éviter tout un trajet. A ce moment de la maladie, le kiné aidera son patient à faire des exercices qui assoupliront ses membres. Des massages et étirements seront aux programmes.
En générale, les rapports entre un kiné et son patient sont cordiaux et serein. En effet, vu le nombre de temps qu’ils passeront ensemble, cela est conseillé, surtout que le malade doit pouvoir accepter l’aide du kiné, pour qu’il fasse un travail efficace.