Cette maladie résulte d’une lente dégénérescence des neurones, débutant au niveau de l’hippocampe (une structure cérébrale essentielle pour la mémoire) puis s’étendant au reste du cerveau. Elle est caractérisée par des troubles de la mémoire récente, des fonctions exécutives et des troubles de l’orientation dans le temps et l’espace. Le malade perd progressivement ses facultés cognitives et son autonomie. On parle alors de syndrome de déclin cognitif et fonctionnel.

La kinésithérapie a un rôle primordial auprès des patients atteints de cette maladie et surtout s’adaptera avec l’évolution des symptômes.

En effet, au premier stade de la maladie, le kinésithérapeute pourra intervenir pour entretenir les fonctions d’équilibre et de la marche du patient avec un entrainement fréquent. Par la suite, les fonctions motrices s’altérant, les muscles et les articulations peuvent s’engourdir et les tendons se raidir. Il aidera alors le patient à exécuter des mouvements destinés à maintenir la souplesse des membres, pratiquera des massages et des étirements qui assoupliront les muscles et les tendons raidis. 

Des exercices d’aérobic peuvent améliorer les fonctions cérébrales et ralentir le déclin du corps calleux (ou corpus callosum). Celui-ci assure le transfert d’informations entre les deux hémisphères du cerveau et ainsi leur coordination.

L’activité physique peut aider à mieux traverser cette épreuve afin de combattre les troubles évolutifs d’Alzheimer. Entre le patient et « son kiné », l’importance des liens noués au fur et à mesure de l’évolution de la maladie permettra la continuité de la prise en charge quand la communication orale deviendra plus difficile.